LUCILE LE THUC, PRÉDESTINÉE AU RACING CLUB DE CANNES
Lucile, 27 ans, 1m78, fait ses débuts dans le monde du volley depuis toute petite dans le club le plus titré de France. Ses parents jouaient en haut niveau : sa mère était en ProB, alors que son père était passeur en ProA à l’AS Cannes et en équipe de France Junior avec Laurent Tillie.
Lucile se raconte : « Quand je suis née, mes parents s’entraînaient en tant que sparring partner avec Yan Fang et l’équipe pro, donc j’assistais, dans le berceau, à tous les entraînements de la pro du RCC. Puis, j’ai appris à marcher dans le gymnase Carnot là où les filles s’entraînaient, et j’ai commencé à toucher le ballon comme ça ! Ma maman entraînait aussi au RCC, c’est donc naturellement que j’ai commencé à jouer au RCC. ».
Elle adorait regarder tous les jours s’entraîner et jouer les deux étoiles Karine Salinas et Victoria Ravva: « Karine a toujours été mon idole et ma joueuse préférée : je n’avais que 5 ans quand je rêvais de jouer comme elle, je rêvais de jouer un jour au RCC, dans l’équipe Pro. ».
Elle a commencé au RCC comme pupille, puis poussine, benjamine, cadette et enfin senior ; elle a aussi été ramasseuse de balles à tous les matches des Pro.
L’équipe a été championne de France benjamine, minime, cadette tous les ans :
« Ça a été de merveilleuses années de volley, les plus belles ! C’est comme ça que j’ai pu intégrer l’équipe de France minime, cadette et junior. J’ai été capitaine et passeuse de l’équipe de France pendant 4 ans. »
Pendant les années au RCC, le Pôle France contacte Lucile pour qu’elle aille à Toulouse, mais elle refusepour continuer à évoluer dans le club cannois.
Lors de son année en Terminale, la proposition d’intégrer l’équipe Pro arrive du Cannet : « C’était ma première année en professionnelle comme deuxième passeuse avec Mladen Kasic ». Elle restera dans l’équipe pendant 4 ans, entraînée par deux coachs italiens, d’abord Riccardo Marchesi et ensuite Carlo Parisi.
En parallèle avec le volley, Lucile Le Thuc continue ses études, à SKEMA Business School. Les études l’amènent à beaucoup voyager et malheureusement à arrêter la carrière de joueuse : « J’ai vécu 6 mois à Los Angeles puis un an en Chine. Au retour, j’ai commencé à travailler à Paris chez Cartier, puis chez Chanel, toujours dans la communication. J’ai donc arrêté le volley pour commencer une carrière dans le luxe. Les deux dernières années je vivais à Séoul en Corée du Sud où je travaillais pour Cartier. Je suis revenue en décembre 2019 à la fin de mon contrat. »
Après quelques années loin du ballon, la joueuse cannoise reprend la voie du volley en choisissant le club à l’origine de sa passion.
Bon retour à la maison, Lucile !
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