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2ÈME ÉDITION TABLES RONDES

Pour cette 2ème édition, ce sont deux anciennes joueuses et un ancien préparateur physique qui nous ont fait l’honneur de leur présence, vendredi 22 avril à la Gare Maritime de Cannes, lieu d’exposition des 100 ans du Racing Club de Cannes du 12 au 25 avril 2022. En effet, Karine Salinas, Virag Nyari venue tout droit de Budapest pour l’occasion et Frédéric Lambertin se sont joints à Jean-Marc Chiappini, Anny Courtade et Agostino Pesce lors de cet événement mémorable, qui a suscité de profonds souvenirs à chacun…

C’est à tour de rôle que les anciens membres de la famille du Racing ont répondu successivement aux questions posées par Agostino Pesce ; de leurs plus beaux souvenirs, en passant par leurs plus belles victoires, jusqu’à ce que leur a apporté le Racing… Tous ont pu revenir sur leurs années passées au sein du club, et partager un moment de convivialité tout en retrouvailles. En voici quelques extraits :

Que t’a apporté le RC Cannes ?

Karine Salinas :

« Déjà au niveau sportif, cela a été juste énorme en 7 ans de présence ici, avec tous les titres, mais aussi au niveau humain ; des rencontres, Vica par exemple qui est la marraine de ma fille. J’ai conservé de très belles amitiés car beaucoup de filles sont restées sur la Côte. Cette plus belle victoire ce sont toutes ces amitiés. »

Frédéric Lambertin :

« Ce que m’a apporté le Racing au fil des années ce sont des liens inoubliables ; d’une part aux entrainements, ces liens existaient lors des déplacements et notamment en Champions League, avant, pendant et après les matchs. L’équipe avait une homogénéité que je n’ai pas retrouvée dans les équipes féminines dont je me suis occupé. Ce caractère collectif dans le volley m’a plu ; vous étiez toutes logées au même endroit et c’était une famille qui était là-bas ; j’entendais des histoires et cette notion de famille a fait pour moi la différence par rapport aux autres clubs. »

Jean-Marc Chiappini :

« Je suis dans le sport depuis toujours avec des rôles différents, de joueur, préparateur physique, de kiné, de président et en fait avec le Racing ce qui m’a le plus apporté c’est ce collectif et la victoire dans le collectif, avec la préparation de l’entrainement et le dénouement. Ce qui me plaisait c’était cette fusion permanente au sein du groupe ; même avec des défaillances, on voyait des filles capables de seconder pour que seule la victoire compte. J’’ai rarement vu ça dans le sport collectif ; cette famille en plus se retrouvait dans un petit espace confiné sur le terrain ».

Anny Courtade :

« 25 ans c’est quand même ¼ de siècle ; cela m’a semblé long et court à la fois ; j’y ai découvert un sport palpitant car jusqu’au dernier point, on n’a pas encore gagné. C’est un collectif et c’est vrai que la plus belle des choses est qu’on a réussi à faire un collectif familial et il n’y avait pas de filles qui avaient la grosse tête et qui dépassait l’autre ; il y avait une solidarité et une entente ; des rigolades… J’ai des souvenirs rigolos comme les fois où Vica et les joueuses françaises apprenaient aux nouvelles joueuses étrangères des gros mots en leur disant que c’étaient des choses sympathiques à dire en français…

Si j’ai arrêté en 2016 c’est parce que je n’en pouvais plus et merci encore à Agostino qui a accepté de prendre la suite. Ma vie je l’ai construite à travers le Racing – les filles étaient comme mes filles je me suis vraiment beaucoup donnée et merci encore à Colette qui était ma béquille pour tout, mais aussi à la Ville et à toutes les personnes qui m’ont suivie. La réussite n’a été que collective et solidaire et cette réussite a perduré. »

Un souvenir au Racing ?

Karine Salinas :

« Après chaque match où l’on perdait un set, lorsqu’on rentrait dans les vestiaires, on se faisait incendier par Yan et c’était systématique. Même si on gagnait 3-1 c’était le même chose ! A chaque set perdu on se remettait en question, c’est ce qui faisait que l’équipe était aussi forte »

Frédéric Lambertin :

« Un moment très intéressant c’était à Pila la balade qu’on avait faite avant le match ; la veille de chaque match, j’adorais ces moments-là car on discutait, on passait de l’un à l’autre et on décompressait avant le match, ce sont des moments que j’appréciais énormément ».

Anny Courtade : 

« Moi ce dont je me souviens c’étaient les repas avant match avec poulet-riz-jambon, et du chou à tous les repas dans les pays de l’est. Je soudoyais le personnel pour avoir autre chose à manger que du chou et des patates. On a visité de belles villes, Moscou, Ténérife, Istanbul, mais aussi en Italie, à Modène surtout et à Bergame où je détestais les équipes italiennes tellement elles étaient fortes. »

Virag Nyari :

« Je suis arrivée avec ma fille elle avait 7 ans… et maintenant elle en a 30 ans elle a un petit garçon ! Je suis grand-mère. Je suis aujourd’hui à Budapest où je suis Cheffe dans un club de volley-ball où on a 150 enfants. Je suis un peu dirigeante et je me souviens d’Anny qui était toujours gentille avec nous. Maintenant j’ai dans mon équipe une fille italienne et une américaine et j’essaye d’être aussi gentille avec elles comme Anny l’était avec nous ».  

 

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Karine Salinas

France – 1m76 – Passeuse

A Cannes de 1990 à 1999, de 2001 à 2006 et de 2008 à 2010

Virag Nyari

Hongrie – 1m80 – Centrale

A Cannes de 1999 à 2000 

Frédéric Lambertin

Préparateur physique au RCC de 2001 à 2003

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